Affluent du principal fleuve côtier du département de la Vendée, l’Yon prend sa source à l’est de La Ferrière, près de Saint-Martin-des-Noyers. Il longe ensuite la commune de Dompierre-sur-Yon avant d’alimenter la retenue d’eau du barrage de Moulin-Papon.
De là, il traverse la ville de La Roche-sur-Yon avant de continuer en direction du Sud pour rejoindre le marais poitevin, d’où il se jette dans le Lay après avoir parcouru 55,75km et traversé 10 communes.
L’Yon est en temps normal un cours d’eau peu profond et relativement calme. De fortes précipitations peuvent déclencher des crues impressionnantes durant lesquelles l’Yon peut atteindre 2 voire 3 mètres de hauteur. C’est lors de tels événements que l’Yon déborde et provoque des inondations sur ses berges.
1906 : en situation normale
Source : Archives départementales de la Vendée
1906 : en situation de crue
Source : Archives départementales de la Vendée
De nombreux ouvrages sont implantés le long du cours d’eau.
Outre le barrage de Moulin-Papon, on peut y trouver des moulins à eau mais aussi une ancienne filature associée à une teinturerie.
Ces bâtiments utilisaient la rivière comme source d’énergie pour mener à bien leurs activités, et ce depuis des siècles. Une autre utilisation de la rivière était la production de sable qui a duré de 1925 à 1955, avec un arrêt durant la Seconde Guerre Mondiale. Cette activité était exercée en parallèle au travail de meunier, le sable étant ramassé au moment où l’eau est au plus bas.
Moulin de Rambourg
Source : Artelia
Ses principaux affluents
Les principaux affluents de l’Yon sont le Riot, la Riaillée et l’Ornay.
Le Riot, aussi connu sous les noms Ruisseau des Astiers et Ruisseau du Plessis, prend sa source au sud-est de La Ferrière, puis parcourt 11,5km en direction de l’Ouest avant d’arriver dans la retenue d’eau du barrage Moulin-Papon, où il se mêlera à l’Yon.
Le ruisseau de La Riaillée part de l’ouest de La Chaize-le-Vicomte puis court sur 12km vers l’ouest avant de rejoindre l’Yon au sud de La Roche-sur-Yon.
L’Ornay quant à lui est la somme de plusieurs cours d’eau de l’ouest du bassin versant. Il parcourt 16.85km entre sa source et sa confluence avec l’Yon, au sud de La Roche-sur-Yon, durant lesquels il traverse plusieurs communes.
Le barrage de Moulin Papon
Construit en 1970, cet ouvrage interrompt le cours de l’Yon en amont de la Roche-sur-Yon, créant une retenue d’eau de 108 hectares pour un volume de 4 millions de mètres cubes. Cette retenue sert de réserve d’eau et une usine de production d’eau potable permet d’alimenter la ville de La Roche-sur-Yon. Il s’agit d’un barrage en béton armé à contreforts, (42 contreforts et 41 voiles), de 10,50 m de haut au maximum (par rapport au terrain naturel). Sa première mise en eau date de 1972.
Construit en 1970, cet ouvrage interrompt le cours de l’Yon en amont de la Roche-sur-Yon, créant une retenue d’eau de 108 hectares pour un volume de 4 millions de mètres cubes. Cette retenue sert de réserve d’eau et une usine de production d’eau potable permet d’alimenter la ville de La Roche-sur-Yon. Il s’agit d’un barrage en béton armé à contreforts, (42 contreforts et 41 voiles), de 10,50 m de haut au maximum (par rapport au terrain naturel). Sa première mise en eau date de 1972.
Photo du barrage Moulin Papon
Source : Photo Artelia
L’exploitation du barrage du Moulin Papon est assurée par VEOLIA EAU.
En application du décret 2007-1735 du 11 décembre 2007, relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques et au comité technique permanent des barrages et des ouvrages hydrauliques (CTPBOH), l’ouvrage relève de la classe B. Toutefois, le préfet l’a requalifié en classe A en novembre 2009 compte tenu de l’importance et de la proximité des enjeux socio-économiques présents sur les 5 à 6 premiers kilomètres situés en aval de l’ouvrage : la ville de la Roche-sur-Yon.